Gocheuchanne
Oui je sais ce que tu vas dire
Ceci est nulle, tellement mauvais
Et ca me fera bien sûr sourire
De voir ton nez comme un harnais
Oh oui j’aurais pu l’écrire en pin yin
Mais ici est mon détour francophone
Je te laisse sourire de mes rimes
Et de ma traduction de petit homme
Gocheuchanne, veux-tu y aller ?
Oh non ! Faisons-donc la sieste
Goucheuchanne, peux-tu t’y évader ?
Oh oui ! De mes pas ; entre restes
C’est une petite montagne, colline
Séparant une lagune d’une ville
Secrets de militaires, on y devine
Des bunkers et des ruines qu’on ne pille
Il y a des coureurs qui s’y vident
Et des chiens que rien ne retient
Dans ces sentiers vides et arides
On pense à une résistance d’un lointain
Ah oui le soleil partout l’égratigne
De levés tendres en brûlants couchers
Par endroit des rubans se debinent
Et il semble que le sol rugit à s’en effondrer
Gocheuchanne, viens-tu m’y consoler ?
De la moiteur d’une semaine tourmentée
Gocheuchanne, tiens-tu a nous y emmener ?
D’une civilivation déguisée à tes côtés
Révoltère
Janvier 2012
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