Ma déploration
A l’ombre de mon lyrisme
J’irai déchirer le vile voile,
Purger le goȗt de travestisme
Qui habille mon exutoire
L’ange égaré de la sollicitude
Aurait-il donc oublié son mythe ?
Cet étrange me rompt de magnitude
À en devenir menteur et hypocrite
Oui je pleure mes songes
Et en perd mon tour de taille
Mon poignet lâche la montre
Qui a connu fière les batailles
À défaut de partage je livrerai
Mon intégrité à ne rien garder
Non messieurs ce n’est provoquer
Parlons plutôt d’humilité
Abandonné sur ce siège idéal,
Qui va a la chasse..... le sais-tu ?
Je revois tes cheveux, tes pétales
Et tout le reste devient inconnu
Il n’y a plus de soleil, même de lune
Alors seront-il dans ta valise
J’ai tant noyé en fait mon rhume
Dans cet été venteux, horrible
Révoltère
Mai 2012