Sommeil
Dans le sommeil de l'oubli
Nous avons négligé le sommeil
Qui se cache chaque nuit
Tel une tache de vermeille
Les songes sont foncés
Derrière les journées douces
Avec des barriéres déhanchées
Comme des ronces de rouge
Il y a bien eu du sexe
Même dans les catacombes
Ce qui sert tous les prétextes
Jusqu'aux jolies colombes
À ces dimanches de vitrines
Je veux leur dire : ouvrons donc !
Avez vous compris l'infime
Qui sépare le neveu de l'oncle ?
Dessèchés bourgeois du pire
Tout va de mal en désespoir
Nous pleurerons à sourire
De tous vos trous de mémoire
C'est un grand jeu de quilles
Qui tombent et se relèvent
Dans l'absolu qui ne brille
Que si l'heureux a des rêves
Révoltère
Août 2011