Le vide de février
Nous profitons bien du temps présent
N’ayant que des soucis mineurs
Notre maison ne manque pas d’argent
Et possède même tant de couleurs
Évidemment nous restons comme ces gens
Qui vivent, qui s’usent et puis se meurt
Pas grand chose de très différent
Avec aussi nos moments de malheur
Tout va pour le mieux certainement
Oui mais voila j’ai pourtant peur
Puisqu’un jour stoppera le courant
Qui nous laissera le mal de coeur
Le vide de février si anéantissant
Attend que sonne son heure
Sans doute est-ce nécessaire fatalement
Sinon à quoi bon un printemps sans lueur
Nous vivons en événements
Nos existences de mille facteurs
Demeurons donc des enfants
Plein d’innocence et de chaleur !
Nos hauts, nos bas sont passionnants
Et nous avons goȗté de riches saveurs
Serons vivants assez longtemps
Pour respirer l’air de la splendeur ?
Janvier 2010
Révoltère