Sombrer
Lorsque le ciel s’est chargé de nuages
J’ai senti que le mauvais temps arrivait
Avec ses tourments et possible naufrages
Si vraiment des torrents s’abattaient
Je n’en suis pas à mon premier orage
Mais j’en garde la même appréhension
Pourtant tous penseraient qu’à cet age
On devrait être fort dans cette situation
Ce n’est pas si simple, logique et facile
Et malgré les nombreuses expériences
On ne reste jamais à l’abri d’un coup fragile,
D’une tempête indomptable de puissance
Oui j’ai également et complètement deviné
Que le vent tournait et encore s’amplifiait
Non pas pessismiste, le pire n’était pas arrivé
Il faudrait se battre pour survivre, je le savais
Tout s’est passé en fait tellement vite
J’ai du mal à en extraire une chronologie
Entre ce que j’ai donné et reçu, je suis vide
Et ne me restent que peines et nostalgies
Qui aurait cru que ma vie exploserait
Et que les pieces seraient emportées
Dans des recoins perdues à jamais
Oh que c’est abominable de sombrer !
Révoltère
Mars 2017