Lettre à Ma-Demoiselle
Bonjour Mademoiselle
J’espère que tu vas bien
Et que tes vacances sont belles.
Le soleil, profite-en bien
Dommage, il n’est point éternel.
Je t’envoie un peu de baratin
Que tu apprécieras peut-être
Fais-en ce que tu en veux à la fin
Mais s’il te plaît lis-moi cette lettre
Fais-le pour moi, ce petit rien
Je te souhaite avant tout les mille
Bonheurs et à défaut de fleurs
Voici un extrait de mon coeur.
Bonjour Jolie Jeune Fille
J’espère que tu es heureuse
Dans ce patelin loin des villes.
Alors toujours amoureuse ?
Viens, Crusoé est sur son île.
Le temps est superbe, il fait chaud
Le soleil m’a conquit, je suis ravi
De pouvoir l’apprécier. Le monde est beau
En ce jour où je t’écris, ma douce amie.
Tu manges bien ? Tes spaghettis ne sont pas trop sâlées ?
Et l’eau c’est de la minérale ?
Tu sais je m’inquiète.
Bon j’arrête de t’agacer, tu vas encore m’en vouloir
Et envoyer ce courrier au panier.
Victoire ! Les rêves sont admis
Et se matérialisent à ma vue
Dans cet échantillon de paradis
Fondu dans la splendeur d’une Côte d’Azur
Où un instant je me prends à palper sa luxure
Comme si rien n’était important à part
Le fait que je puisse t’en réserver un quartier
Mais...! A quoi cela servirait ?
Bonjour Mademoiselle
J’(espère)e désespère de te voir.
Ton image s’est gravée dans mon ciel
Car un jour tu as bloqué ma mémoire
Sur un lit de ténèbres et d’étoiles.
Désolé, c’est fini. Terminé.
Mademoiselle, votre lettre...s’abandonne ici.
Le facteur du coeur s’est montré
Et je dois lui remettre ce gribouillis
Même pas finis où j’y ai mis tout et rien
Sans prétention mais qui saura (j’en prie)
T’apporter mes valeurs et ma définitions
Que j’ai concocté dans mes pensées
Du mot AIMER.
(Eh ! Eh ! Devine.
Oui bon tu m’as reconnu
Eh ! Eh ! C’est moi, salut.)
Révoltère
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