Poemes a mourir / LE DORMEUR DE LA CLAIRIERE
LE DORMEUR DE LA CLAIRIERE :
Il s’agit d’un petit coin de nature
Bercé de mille chants et de cent dramaturges
Où rêve sage enfant
Le regard vers les cieux
Les yeux vers l’inconnue
Un homme seul et perdu
Il y pousse des couleurs
Faites d’amour et de bonheur
Où s’émerveillent une plénitude
De senteurs du paradis et de Belle Béatitude;
De ses relents magiques,
La divine inonde sa narine
Entre les arbres centenaires
Ecoute...le murmure du petit
Ruisseau tapit dans les herbes
Et là ! : sur la souche sur la colline
Respire...les effluves de miel,
De foin et d’épine qui se disputent le ciel
Il est couché bien droit
Raide tel un bois mort
Sans doute absorbé de volupté irrésistible
Les bras sur sa poitrine sont en croix
Ses mains semblent remercier
Un invisible conquistador souverain
Dame Nature apprends-lui à aimer
Les multiples facettes de ta curiosité
Il est froid, touches-lui la main
Oh...Monsieur le Silence, qu’avez-vous fait ?
Qui donc vous a invité ?
Dame Nature viens le consoler
Il s’agit d’un vaste coin de nature
A l’ombre de mille vents et de cent fioritures
Où dort sage enfant
La bouche à demi-ouverte
Les cheveux parmi les herbes
Le corps en sang d’un homme abattu
Révoltère
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